Soutenance de Caroline Corrêa 9 décembre

Soutenance de Caroline Corrêa 9 décembre

La soutenance aura lieu le 5 décembre 2025 2025 à 14h00 au Cirad de Lavalette – Bât. 4 - salle 128 (MPL-Salles réunion / visio)

Nous avons le plaisir de vous annoncer la soutenance de thèse de Caroline Corrêa, intitulée :
Performance environnementale de l’intensification modérée des systèmes d’élevage bovin en Amazonie
La soutenance aura lieu le mardi 9 décembre 2025 à 14h00 au Cirad de Lavalette – Bât. 4 - salle 128 (MPL-Salles réunion / visio) - Lien fournit ultérieurement

Directeur de thèse : Philippe LESCOAT 
Co-encadrant de thèse : René POCCARD-CHAPUIS 

Composition du jury :
Gilles BRUNSCHWIG, Professeur émérite, VetAgro Sup                                  (Rapporteur & Examinateur)
Yannick LE COZLER, Professeur, L’Institut Agro Rennes-Angers                     (Rapporteur & Examinateur)
Amaury BENDAHAN BURLAMAQUI, Chercheur, EMBRAPA                                          (Examinateur)
Nathalie HOSTIOU, Directrice de recherche, INRAE                                                       (Examinatrice)
Yves LE ROUX, Professeur, Université de Lorraine – ENSAIA                                         (Examinateur)
Sophie PLASSIN, Chargée de recherche, INRAE                                                               (Examinatrice)

Résumé :
L’élevage bovin en Amazonie est souvent associé à la déforestation et aux émissions de gaz à effet de serre. Pourtant, notre étude, avec une analyse à plusieurs échelles, montre qu’un autre modèle de conduite des systèmes d’élevage est possible. En observant les niveaux des pâturages, fermes et paysages, nous avons analysé comment certaines pratiques d’élevage dites d’intensification « modérée » permettent d’améliorer la productivité tout en réduisant l’impact environnemental. Les fermes qui gèrent mieux leurs pâturages — par l’adoption du pâturage tournant, la fertilisation raisonnée et la bonne utilisation des ressources naturelles — produisent plus de fourrage de meilleure qualité et émettent moins de méthane par kilo de viande. L’efficience énergétique moyenne observée dans les exploitations brésiliennes est environ 47 % inférieure à celle rapportée en France métropolitaine, ce qui s’explique par la valorisation directe des ressources naturelles à travers l’alimentation au pâturage. En tenant compte de la séquestration de carbone par les forêts et pâturages de plus de 20 ans, certaines exploitations présentent un bilan carbone positif. Cependant, les niveaux de déforestation au cours des deux dernières décennies influencent fortement ce bilan, pouvant le rendre négatif. À l’échelle du paysage, ces pratiques favorisent la régénération des forêts et la biodiversité. Ainsi, un élevage durable, bien géré, peut contribuer à la sécurité alimentaire tout en protégeant la forêt amazonienne. En conclusion, l’adoption de pratiques d’intensification modérée des pâturages apparaît comme une voie prometteuse pour concilier performance économique et durabilité environnementale. 

Mots clés : Brésil; production animale; impact environnemental ; efficiences ; émissions de GES; restauration du paysage